Contexte épidémiologique 2025
L’Agence Régionale de Santé Occitanie confirme la circulation active du virus du Nil occidental (West Nile Virus – WNV) dans plusieurs départements.
Au 8 septembre 2025, 23 cas humains ont été identifiés en France hexagonale, dont 4 cas confirmés en Occitanie (Hérault et Haute-Garonne).
La surveillance animale a également confirmé plusieurs cas équins dans l’Hérault, le Gard et la Haute-Garonne.
Ces éléments indiquent une circulation virale significative dans notre région, en particulier dans les départements Hérault, Gard, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales et Aude.
Définition des cas (selon Santé publique France)
- Cas suspect d’infection neuro-invasive :
- Adulte ≥ 15 ans, hospitalisé entre le 1er mai et le 30 novembre,
- Présentant une fièvre ≥ 38,5 °C,
- Avec manifestations neurologiques (encéphalite, méningite, polyradiculonévrite, paralysie flasque aiguë),
- LCR clair (non purulent) sans autre étiologie identifiée.
- Syndrome “dengue-like” :
- Fièvre, céphalées, douleurs diffuses, +/- éruption cutanée,
- Patient ayant séjourné dans une zone de transmission dans les 14 jours précédant les symptômes.
Attention : La fièvre du Nil occidental est une maladie à déclaration obligatoire (MDO).
Conduite à tenir pour les professionnels de santé
- Surveillance clinique
- Être attentif à tout tableau neurologique fébrile entre mai et novembre.
- Évoquer le diagnostic devant un syndrome fébrile atypique chez un patient ayant séjourné en zone à risque.
- Déclaration obligatoire
- Tout cas probable ou confirmé doit être signalé immédiatement à l’ARS Occitanie :
- 📞 0 800 301 301
- 📧 ars-oc-alerte@ars.sante.fr
- Tout cas probable ou confirmé doit être signalé immédiatement à l’ARS Occitanie :
- Prélèvements biologiques
- Adresser au CNR des arbovirus de Marseille :
- Liquide céphalo-rachidien (LCS),
- Sang total EDTA,
- Avec étiquette de transmission et fiche de renseignements du CNR.
- Adresser au CNR des arbovirus de Marseille :
- Collaboration interdisciplinaire
- Informer les équipes de soins, laboratoires et partenaires territoriaux.
- S’appuyer sur la vigilance conjointe en santé humaine et vétérinaire (cas équins).
Rappel épidémiologique
- L’homme et les équidés sont des hôtes accidentels, avec une virémie trop courte pour entraîner une transmission secondaire.
- Le réservoir : oiseaux sauvages.
- Le vecteur principal : moustiques du genre Culex.